Le format et le variété du contenu : les ennemis du bachotage
Le format
Le test du TOEIC est basé uniquement sur la compréhension orale et écrite, chose qui peut donner la fausse impression qu’il s’agit d’un test “facile”, car l’expression orale et écrite semble plus ardue.
Cependant, le format et la variété des sujets et du vocabulaire contenus dans le TOEIC font de ce test une épreuve qui nécessite une préparation et un entraînement assidus et étalés.
Au niveau du format, le TOEIC contient sept sections bien distinctes. Chacune d’elle possède des spécificités à plusieurs niveaux : le type de questions et/ou de réponses, les sujets et le vocabulaire utilisés, les pièges et les difficultés spécifiques au TOEIC, et les stratégies spécifiques à connaître. S’habituer et maîtriser chacun d’entre eux nécessite un entraînement sérieux. Un bachotage hâtif ne suffira pas pour acquérir l’ensemble de ces compétences.
Caravelle Academy propose son article “Préparation au TOEIC : le guide”, qui fournit une analyse approfondie de chaque aspect de l’épreuve.
La variété
Bien qu’il s’agisse d’un examen basé sur la compréhension uniquement, le TOEIC intègre une grande variété de sujets professionnels ou en rapport avec les loisirs, un vocabulaire riche, et des éléments de grammaire plus complexes impossibles à acquérir par du bachotage. En particulier, la variété des sujets abordés dans le TOEIC ainsi que le vocabulaire associé à ces derniers nécessitent un travail conséquent en amont. Cette liste conçue par le site réussir-toeic.com vous donne une idée de la gamme impressionnante de sujets professionnels et autres intégrés dans le TOEIC.
La grammaire dans les section 5 et 6 (les phrases à trous) : une épreuve difficile
En plus de sa variété, le TOEIC intègre des sections difficiles qui mettent à l’épreuve vos connaissances des éléments de grammaire les plus complexes et des spécificités du vocabulaire anglais difficiles à maîtriser pour les étudiants étrangers. Ce constat est fait dans les sections 5 et 6 de l’examen, qui vous amènent à remplir les blancs dans des phrases courtes ou dans le cadre d’e-mails ou d’autres textes.
À titre d’exemple, seront mises à l’épreuve vos connaissances en matière de formes conditionnelles, de passé antérieur, de l’utilisation précise des mots de liaison (despite, in spite of, indeed.) au sein d’une phrase ou encore de faux amis et de phrasal verbs (carry out, set up, bring about..). Vous ne pouvez pas espérer acquérir ou maîtriser l’ensemble de ces éléments avec une stratégie de bachotage.
Le piège de “la stratégie est c’est tout”
Aux yeux de certains candidats, le TOEIC représente avant tout une épreuve de stratégie. En recherchant sur internet, vous trouverez de nombreuses pages dédiées aux astuces pour réussir son TOEIC. Cependant, cette mentalité est trompeuse.
Comme chaque section du TOEIC présente ses propres pièges ou difficultés, il existe bien entendu des solutions pour éviter de tomber dans ces pièges ou pour mieux gérer les difficultés de chaque section. Un travail sur la phonétique pour bien distinguer les mots qui se ressemblent (dans la section 2, les questions et réponses à l’oral) ou sur la capacité à anticiper le contexte et le vocabulaire pertinents dans les sections 3 et 4 (les discours suivis de trois questions) vous aidera effectivement à gagner des points.
Toutefois, le test du TOEIC ne constitue pas une simple épreuve stratégique. Il s’agit avant tout d’un test de la langue anglaise. La variété du vocabulaire et des sujets qui y sont intégrés en témoignent, tout comme les questions de grammaire parfois complexes.
De ce fait, le bachotage des “tactics” (stratégies) sera loin d’être suffisant pour espérer obtenir un bon score au TOEIC.
Un stage intensif et du bachotage : pas de confusion !
De nombreuses écoles françaises demandent à leurs étudiants un score de 750 sur 990 au TOEIC. Dans le cadre de leurs cursus sont souvent proposés des stages intensifs d’une ou deux semaines. De la même manière, les professionnels cherchant à passer le TOEIC peuvent choisir d’effectuer un stage intensif. Toutefois, il est important de distinguer entre un stage intensif et du bachotage. Le premier fait partie d’un tout plus étalé : un étudiant suivra des cours extensifs en amont, et un professionnel réalisera par lui-même un entraînement plus étalé à côté d’un stage intensif.
Un stage de ce type peut s’avérer très utile en tant qu’élément moteur pour vous propulser vers un bon score au TOEIC, toutefois il doit être combiné avec un travail personnel assidu et/ou des cours extensifs afin d’être totalement efficace.
De ce fait, Caravelle Academy propose des stages extensifs et intensifs dans le but de vous aider à vous préparer au TOEIC.
Les livres : un indice de la réalité
Il existe de nombreux livres consacrés à la préparation au TOEIC. Caravelle Academy vous en propose une sélection dans son article “Préparation au TOEIC : le guide”.
Une véritable référence du TOEIC dans ce domaine reste “La Bible officielle du TOEIC”, conçue en partie par les créateurs de l’examen, etsglobal.org. Ce livre complet s’étale sur pas moins de 600 pages. Il s’agit donc d’un indice de la réalité de la préparation au test nécessaire, ainsi que de la diversité des éléments contenus dedans.
Conclusion
Bien entendu, si vous faites partie des candidats ayant la chance d’avoir un niveau proche du bilinguisme en anglais, il se peut qu’un entraînement relativement court puisse vous suffire. Cependant, pour la plupart des candidats, une préparation au TOEIC par le biais d’un bachotage de dernière minute est fortement déconseillée. Le nombre de candidats qui doivent passer le test plusieurs fois en témoigne : le TOEIC est un test à prendre au sérieux.