Ce qui change
Les frais de scolarité appliqués aux étudiants européens
C’est probablement ce qui va impacter le plus les étudiants européens qui souhaitent s’inscrire directement dans des institutions britanniques : ils sont désormais considérés comme des étudiants internationaux. À ce titre, ils payent les mêmes droits de scolarité que les étudiants venus des Etats-Unis ou du Canada par exemple, c’est-à-dire des frais beaucoup plus élevés qu’auparavant.
Ainsi, le British Council indique sur son site que les frais de scolarité se situent entre 13 000 et 16 000 livres sterling par an : c’est une sacrée somme à débourser si l’on veut pouvoir étudier dans les universités prestigieuses du pays. Chaque établissement est libre de fixer ses propres droits de scolarité : renseignez-vous donc sur les sites des universités qui vous intéressent pour en connaître les montants.
Il faut également noter que des partenariats entre des universités britanniques et françaises peuvent exonérer certains étudiants de tout ou partie des frais de scolarité. Malheureusement, ces accords entre universités restent rares.
Passeport et visa d’études
Depuis le Brexit, le Royaume-Uni n’est plus membre de l’Union européenne. Pour s’y rendre, il faut désormais un passeport valide : la carte d’identité ne suffit plus.
Si vous souhaitez partir étudier dans une université britannique, il vous faudra donc un passeport. Dans certains cas, vous aurez également besoin d’un visa d’études, obligatoire pour les étudiants qui doivent rester plus de six mois dans le pays.
La fin du programme Erasmus+ au Royaume-Uni
Là encore, c’est un changement d’importance qui s’opère avec la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Le pays ne participe plus au programme Erasmus+ qui permettait à des milliers d’étudiants, chaque année, de bénéficier d’échanges universitaires et de pouvoir effectuer une partie de leurs études dans une institution britannique sans en payer les droits de scolarité exorbitants.
Pour partir étudier au Royaume-Uni, il faudra postuler directement auprès des universités ou bénéficier d’un accord d’échange particulier établi entre votre université française et un établissement britannique.
Ce qui ne change pas
La reconnaissance des diplômes
Malgré sa sortie de l’Union Européenne, le Royaume-Uni continue d’être considéré comme un pays leader sur le plan de la recherche et de l’enseignement supérieur en Europe. Ses institutions font partie des meilleures du continent, voire du monde. On ne présente en effet plus ni Oxford ni Cambridge, pour ne citer que les deux meilleures.
Les diplômes britanniques restent reconnus dans toute l’Europe et peuvent avoir un véritable impact sur le marché du travail. C’est toujours un gros atout que d’afficher le nom d’une université britannique sur son CV. Les crédits ECTS qui vous sont accordés pendant vos études fonctionnent aussi toujours et restent valables dans les autres pays de l’UE.
La carte européenne d’assurance maladie (CEAM)
Si la carte d’identité n’est plus suffisante pour se rendre sur le territoire britannique, en revanche la carte européenne d’assurance maladie y est toujours valable ! Vous pouvez la demander sur votre compte ameli. Elle permet aux européens de profiter des services de santé des autres États membres de l’UE, y compris le Royaume-Uni.
Pour conclure
Après le Brexit, les frais comme les démarches sont alourdis pour les étudiants européens, surtout si vous planifiez de rester plus de six mois au Royaume-Uni. Le pays reste néanmoins une destination de choix si vous recherchez un cadre de vie agréable et des formations de haut niveau.