Le principe : un nombre illimité de passages
Tout d’abord, il est essentiel de souligner un fait incontestable : tant que vous respectez les règles, vous pouvez passer le TOEIC autant de fois que vous le souhaitez. Les créateurs du test, etsglobal, n’imposent aucune limite quant aux nombre de passages possibles. Ce fait constitue sans doute un élément positif aux yeux des entreprises : il permet aux sociétés de mesurer le niveau d’anglais d’un(e) salarié(e) présent(e) au sein de l’organisme depuis vingt ans de façon annuelle, voire plus.
Ce constat peut aussi être utile pour les salariés qui partent de loin en ce qui concerne leur niveau de départ, mais qui veulent connaître leurs progrès de façon régulière, surtout dans les entreprises où l’utilisation et/ou la compréhension de l’anglais est devenue indispensable.
Il en va de même pour les particuliers. Comme en témoigne le nombre de centres de passages au TOEIC en France, et le fait qu’une inscription bien en avance est préconisée, nombreux sont ceux qui passent et qui repassent le test à plusieurs reprises.
Pour ce qui est des étudiants souhaitant valider leur diplôme, un nombre de passages conséquents peut même être obligatoire, dans la mesure où ceux-ci doivent obtenir un certain score, en général autour de 750 points. Ces étudiants dont le niveau n’est pas à la hauteur à la fin de leurs études se trouvent ainsi contraints de repasser le TOEIC, ou de chercher des formations ailleurs afin de se rapprocher du score nécessaire.
Dans la mesure où vous pouvez vous inscrire au TOEIC jusqu’à dix jours avant votre passage à l’examen, force est de constater que les créateurs de l’examen ne découragent aucunement des passages du test à répétition.
La validité du TOEIC : l’obligation de plusieurs passages
Contrairement aux examens Cambridge par exemple, le résultat de votre test TOEIC n’est valable que deux ans. Concrètement, même un salarié ayant un niveau proche du bilinguisme est contraint de passer le TOEIC tous les deux ans si son entreprise l’oblige à le faire, ou s’il souhaite évoluer au sein de sa société.
Pour les étudiants, le même cas de figure peut se produire : un étudiant qui a réussi son TOEIC en troisième année avant de poursuivre ses études vers un master après sa quatrième année se verra contraint de repasser le test à la fin de son master.
Un dernier cas de figure concerne les professionnels qui souhaitent tenter l’expérience de vivre dans un pays anglophone : un TOEIC qui date de plus de deux ans n’a aucune valeur sur son CV, quel que soit son score. Ces professionnels, eux aussi, seront donc obligés de passer le TOEIC à nouveau.
L’ensemble de ces éléments montre clairement que le TOEIC est un test qui crée un devoir de repassage chez énormément de candidats.
Evitez d’accumuler les passages : privilégiez un entraînement dans la durée
Il existe un troisième profil : les candidats qui cherchent à obtenir un bon score, soit pour des raisons professionnelles soit pour des raisons personnelles, et qui alignent des passages multiples au TOEIC sans atteindre leur score souhaité. En effet, vous pouvez privilégier ce système, mais nous vous le déconseillons.
Premièrement, effectuer des passages au TOEIC à des intervalles courts vous empêche de prendre du recul et d’analyser les raisons pour lesquelles vous n’avez pas obtenu le score visé.
Deuxièmement, accumuler plusieurs passages décevants au niveau du score risque de vous de vous lasser voire de vous décourager et démotiver par rapport au test. Comme toute épreuve, chaque tentative “ratée” réduit progressivement votre espoir et potentiellement votre motivation à long terme.
De ce fait, suite à un passage du TOEIC dont le résultat n’a pas été à la hauteur de vos espoirs, nous vous conseillons de privilégier la patience. Faites un travail d’introspection d’abord : quelles sections avez-vous trouvé difficiles et pourquoi ? Avez-vous pu garder votre concentration pendant deux heures ? Avez-vous pu finir l’examen dans les temps impartis ?
Faites-vous accompagner par un professeur pour vous aider dans votre entraînement
Ensuite, créez votre propre programme d’entraînement, basé sur les nombreuses ressources disponibles en version livre et en ligne, et surtout faites-vous accompagner par un professeur. Celui-ci aura un recul et une expertise qui lui permettra d’identifier vos axes d’amélioration, de vous accompagner tout le long de votre entraînement, et surtout de vous encourager pendant ces moments de frustration inévitables.
Caravelle Academy propose des cours adaptés à vos besoins spécifiques. N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir de plus amples informations !
Nous vous conseillons également d’effectuer des TOEIC blancs à des intervalles réguliers avant de vous réinscrire au TOEIC. Ce genre de test est quasi systématiquement fourni dans le coffret des livres officiels qui accompagnent le TOEIC. En faisant ces tests blancs, vous pourrez mesurer votre progression au fur et à mesure, et éviter ainsi de vous inscrire pour passer le TOEIC alors que vous n’êtes pas encore prêt à obtenir le score que vous souhaitez.
Une fois de plus, le rôle du professeur est clé dans ce processus. Celui-ci peut vous aider à faire des tests blancs, à analyser les résultats et à identifier les éléments qui vous posent encore problème.
Pour synthétiser, vous pouvez passer le test autant de fois que vous le souhaitez mais, sauf en cas d’obligation absolue, nous vous conseillons de viser un nombre de passages entre deux et quatre, suffisamment pour apprendre à mieux maîtriser l’examen et sans risquer d’éprouver de la lassitude ou du découragement.
Conclusion
En fonction de vos obligations professionnelles ou académiques spécifiques, il se peut bien que vous soyez obligé de passer le TOEIC à plusieurs reprises. Quel que soit votre cas personnel, nous vous conseillons de rester dans une limite raisonnable comprise entre deux et quatre passages pendant le temps de validité de du test.