Le TOEIC : un examen sans l’élément “réussite ou échec”
La question du score qu’il faut obtenir au TOEIC est l’une des plus posées par les internautes, et les nombreux débats sur internet ne donnent pas de conclusion satisfaisante. Chez certains, un score inférieur à 900 sur 990 points représente l’échec total, alors que d’autres candidats sont ravis d’avoir obtenu le sésame des 750 points imposés par certaines institutions.
Sachez que si vous passez le test en tant que particulier dans le seul but de mesurer votre progrès en anglais, il n’y a pas de score officiel qui représente un échec ou une réussite au test : dans ce cas de figure, vos espoirs personnels ainsi que vos scores lors de vos passages précédents sont des barèmes tout à fait viables pour mesurer votre degré de satisfaction relatif à votre score. Si, par exemple, vous avez évolué d’un score de 200 à un score de 500 lors de votre passage suivant, cela représente un progrès considérable dont vous pouvez être satisfait.
Cela dit, dans plusieurs cas, des scores plus précis sont exigés. Cela n’est pas étonnant puisque le test est utilisé pour valider le diplôme d’étudiants et pour évaluer le niveau de professionnels souhaitant grimper les échelons au sein de leur société et accéder à des postes où l’anglais est un prérequis absolu.
Selon les créateurs de l’examen
Le test TOEIC a été créé en 1977 par la société etsglobal, et celle-ci donne sur son propre site son avis sur ce que représente le résultat que vous devez obtenir afin de pouvoir considérer que vous avez réussi votre TOEIC. Elle répond officiellement à la question “Quel score dois-je obtenir pour réussir le test ?” :
“Les tests ETS ne sont pas des tests que l’on « réussit » ou auxquels on « échoue ». Nos tests permettent aux candidats de démontrer leurs compétences en anglais de manière fiable et objective. Les institutions fixent le niveau d’anglais requis en établissant un score TOEIC ou TOEFL minimum, en effet tous les postes ou parcours académiques ne requièrent pas le même niveau de compétence en anglais. Nos tests sont utilisés comme échelle permettant aux institutions de comparer les niveaux des candidats de manière équitable.
Nous vous recommandons de vous renseigner auprès de l’institution / entreprise pour connaître le score TOEIC / TOEFL requis”
Toutefois, en faisant la comparaison entre le score au TOEIC et les scores équivalents du système le plus connu en Europe, le Cadre Européen Commun de Référence des Langues (CECRL), etsglobal précise que un score de 785 sur 990 au TOEIC “représente le score fréquemment demandé par les entreprises et les établissements scolaires”. Ce score représente donc un point de référence intéressant.
Chez les étudiants
En effet, dans de nombreuses filières d’études, un score officiel est requis afin qu’un étudiant puisse valider son diplôme. Ce score est variable. À titre d’exemple, les étudiants dans des écoles faisant partie du réseau GES des Grandes Écoles parisiennes sont quasi-systématiquement obligés d’obtenir un score égal ou supérieur à 750 points. Toutefois, pour les étudiants qui suivent un parcours en International Business, un score égal ou supérieur à 850 est un prérequis absolu. Dans la mesure où ils suivent l’ensemble de leur cursus en anglais, et qu’ils nourrissent l’espoir de travailler dans un contexte entièrement international, ils se voient imposer un score plus élevé.
Chez les professionnels
De nombreuses entreprises internationales ayant leur base ou une filiale en France imposent également un score précis à leur nouvelles recrues potentielles ou à leurs salariés qui souhaitent évoluer vers un poste supérieur.
À l’instar des établissements scolaires, il n’y a pas de score de référence : tout dépend du secteur et des exigences spécifiques à chaque société.
À titre d’exemple, Air France exige un score minimum de 850 à ses nouvelles recrues. Ce score élevé est facile à comprendre : les salariés travaillent dans un milieu où ils doivent utiliser et comprendre l’anglais de façon quotidienne, et où ils doivent être prêts à répondre à tous types de questions et à gérer des situations parfois difficiles.
À titre comparatif, Renault exige un score de “seulement” 750 à ses salariés.
Pour de plus amples informations sur les exigences des sociétés au niveau du TOEIC, Caravelle Academy vous propose article “TOEIC en entreprise : les exigences ds sociétés”. Entre autres, cet article propose une liste des sociétés implantées en France et qui s’appuient sur le TOEIC comme barème pour mesurer le niveau d’anglais de leurs salariés et de leurs nouveaux recrus. Chacune des sociétés a sans doute son propre barème concernant le score minimum à obtenir.
Dans tous les cas, le statut d’un grand nombre de ces sociétés démontrent à quel point un bon score au TOEIC est devenu indispensable.
En réalité, pour réellement se démarquer de ses concurrents, et quel que soit votre domaine d’activité, un score supérieur à 900 sur les 990 possible serait un véritable atout, surtout si vous envisagez de travailler dans un pays anglophone, auquel cas votre score au TOEIC sera scruté sur votre CV.
Conclusion
La conclusion principale que nous pouvons retenir de l’ensemble de cet élément est que le score que vous devez obtenir pour avoir “réussi” votre TOEIC dépend entièrement de votre cas personnel. Chez un particulier n’ayant pas d’enjeu spécifique, le degré du progrès réalisé est largement plus important que le score final. En revanche, chez les étudiants et chez les professionnels, un score spécifique vous sera sans doute imposé, et celui-ci dépendra de votre situation professionnelle ou des demandes spécifiques imposées par votre entreprise ou par votre établissement académique.
De manière globale, viser un score tel que celui préconisé par les créateurs de l’examen, à savoir un score de 785 sur 990, paraît être un bon équilibre pour le candidat “moyen” ayant une certaine compétence en anglais mais qui ne peut pas encore se considérer comme étant bilingue. Dans la mesure où vous pouvez passer le test autant de fois que vous le souhaitez, ce score représente un bon équilibre.