Ne pas s’être familiarisé avec le format du test
Si vous parlez bien anglais, vous pouvez pécher par excès de confiance en vos capacités… en ne vous renseignant pas sur le test TOEFL avant de le passer. Effectivement, il peut être tentant de s’inscrire et de découvrir le test le jour de votre passage. Vous considérez que connaître la structure du test et le format des épreuves est une perte de temps et que vous avez mieux à faire ? Revoyez votre façon de penser !
Il est important de bien se familiariser avec les épreuves du test. Pourquoi ?
- Pour gagner du temps le jour J ;
- Pour savoir à quoi vous attendre et pouvoir répondre plus efficacement aux questions ;
- Pour gagner en confiance ;
- Pour améliorer votre score en n’étant pas surpris ou pris au dépourvu le jour de l’examen.
Nos conseils : renseignez-vous sur les modalités de l’examen pour ne pas être confus le jour où vous passerez le test. Celui-ci se divise en quatre sections :
- La compréhension écrite ou Reading ;
- La compréhension orale ou Listening ;
- L’expression orale ou Speaking ;
- L’expression écrite ou Writing.
Chaque épreuve a ses particularités et ses exigences. Il est important de bien les connaître pour réussir et de savoir à quoi s’attendre !
Négliger l’importance d’une bonne préparation
Tout comme vous pouvez négliger de vous renseigner sur les différentes sections, vous pouvez négliger l’importance de l’entraînement, surtout si vous estimez que vous avez un bon niveau d’anglais. Pourtant, une bonne préparation est primordiale pour obtenir un score élevé au TOEFL !
En effet, vous ne parviendrez à maîtriser certaines sections qu’en vous exerçant. Par exemple, les enregistrements audio, présents dans les sections Listening, Speaking et Writing, ne sont passés qu’une seule fois. Entraînez-vous à écouter tout en prenant des notes pour ne pas rater d’informations importantes et être capable de décortiquer la structure d’un cours ou d’une conversation.
Si les épreuves de compréhension sont des QCM, les épreuves d’expression nécessitent d’élaborer des réponses, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Vous devez vous être entraîné si vous voulez être capable de répondre dans les temps et de bien structurer vos réponses.
Nous vous conseillons d’élaborer un programme de révisions pour vous entraîner tour à tour à chaque section du test.
Se préparer sans commencer par évaluer son niveau de départ
Commencer par évaluer votre niveau de départ est primordial pour plusieurs raisons :
- Cela va vous permettre de cibler votre entraînement sur vos points faibles, pour avancer plus rapidement ;
- Cela va vous permettre d’estimer le temps dont vous allez avoir besoin pour atteindre vos objectifs.
Nous vous conseillons de commencer par faire un TOEFL blanc afin de repérer les exercices, les règles grammaticales et le vocabulaire qui vous posent problème. Vous pourrez ensuite construire votre préparation par rapport à ces éléments et ajuster vos révisions en fonction d’eux. De même, suivez votre progression : effectuez de nouveaux tests blancs régulièrement pour savoir où vous en êtes, identifier ce qu’il reste à faire et pouvoir adapter votre programme.
Mal gérer son temps
L’une des difficultés du TOEFL réside dans les délais impartis. Il s’agit en effet d’un test chronométré. Au total, il dure environ 3h, avec une répartition comme suit :
- Reading : entre 60 et 80 minutes
- Listening : entre 60 et 90 minutes
- Speaking : 20 minutes
- Writing : 50 minutes
Savoir gérer son temps est essentiel pour réussir chaque épreuve. C’est aussi pour cette raison que s’entraîner dans les conditions de l’examen est important. Nous vous conseillons de vous exercer pour chaque section dans les conditions réelles, avec un chronomètre, pour voir si vous parvenez à répondre à toutes les questions dans le temps imparti et où vous pouvez vous améliorer si ce n’est pas le cas.
Ne pas s’être entraîné avec des tests blancs
La plupart des livres préparatoires au TOEFL sont conçus avec des tests blancs accompagnés de leurs corrections et explications. Effectuer ces tests vous permettra, comme expliqué plus haut, de vous familiariser avec les épreuves, de bien gérer votre temps, de voir si vous parvenez à rester concentré durant toute la durée du test, et de mesurer vos progrès.
Nous vous conseillons de faire des tests blancs à intervalles réguliers. Ils sont en effet indispensables à votre réussite et vous permettront de maîtriser toutes les subtilités et spécificités du TOEFL.
Commencer par lire les textes avant les questions
La section Reading vise à évaluer votre niveau de compréhension écrite. On vous donne plusieurs textes à lire puis des questions auxquelles il faut répondre. Ces dernières portent sur le sens et la structure de l’extrait, mais aussi des mots de vocabulaire, pour voir à quel point vous comprenez et êtes capable d’analyser ce que vous lisez.
Le piège ici est de perdre du temps en commençant par lire les textes, puis de se pencher sur les questions. Vous ne disposez pas d’assez de temps pour vous permettre de procéder de la sorte ! Il faut commencer par prendre connaissance des questions, d’autant plus qu’elles sont listées dans l’ordre : vous trouverez leurs réponses au fur et à mesure dans le texte. Pas besoin donc de lire le passage d’un coup !
Il faut bien avoir en tête cette stratégie le jour du test et s’être entraîné au préalable pour réussir.
Répondre sans écouter toutes les réponses possibles
L’épreuve du Listening se présente sous la forme d’un QCM : pour chaque question, plusieurs réponses sont proposées et il faut cocher la bonne. Surtout, n’essayez pas d’aller trop vite, ne vous précipitez pas ! C’est le meilleur moyen de se tromper, parce que certaines réponses sont faites pour vous induire en erreur. Prenez le temps de lire toutes les réponses avant de faire votre choix.
Notre conseil : procédez par élimination si vous hésitez entre plusieurs réponses. Vous verrez que, de cette façon, vous parviendrez plus facilement à trouver la bonne réponse.
Ne pas connaître de templates pour s’aider à l’oral
L’épreuve orale, le Speaking, est particulièrement redoutée des candidats et peut se révéler intimidante. Vous êtes invité à vous exprimer dans le micro pour enregistrer vos réponses à quatre questions. Ces dernières vont vous amener à argumenter en 30 à 60 secondes. Là encore, vous êtes chronométré et devez donc parler tout le temps imparti, sans dépasser.
La difficulté de cette section ne réside pas tant dans le chronométrage que dans le temps de préparation, extrêmement restreint. Pour chaque question, vous n’aurez que 30 à 45 secondes pour préparer votre réponse : c’est très court ! Pour vous aider à parler de manière structurée et à gagner du temps pour formuler votre réponse, il existe de nombreux templates. Ces derniers sont en réalité des guides permettant de vous aider à répondre de manière efficace. Nous vous conseillons d’en apprendre quelques-uns pour avoir des repères et ne pas être pris au dépourvu le jour de votre passage du test. Entraînez-vous à les utiliser pour gagner en efficacité et en confiance en vous.
Ne pas donner son avis à l’écrit
La dernière épreuve du test, le Writing, vous demande de rédiger deux textes. Dans un cas comme dans l’autre, vous devez exprimer votre opinion. Peu importe votre avis sur la question posée, vous ne devez pas osciller entre plusieurs réponses possibles mais bien donner votre avis et garder le même durant toute votre argumentation.
Même si vous êtes tenté de suivre un plan “thèse, antithèse”, restez constant ! Vous n’êtes par ailleurs pas obligé de donner votre avis réel sur la question posée. Si vous trouvez plus d’arguments pour alors que vous êtes contre, ce n’est pas grave. Le tout est de rester cohérent du début à la fin et de défendre la même prise de position tout du long.
Passer le test sans connaître son objectif
Le TOEFL est un test d’anglais académique, qui sert aux admissions dans les universités anglophones. En général, on ne le passe pas sans objectif, d’autant plus compte tenu de son prix : 250 euros ! On le prépare et on le passe dans le but d’intégrer un établissement d’enseignement supérieur, rarement dans le seul but d’évaluer son niveau d’anglais général.
Pour savoir quel score vous devez viser, et donc quel type de préparation mettre en place (plus ou moins intensive), il faut vous renseigner auprès des institutions que vous ciblez ! Nous vous recommandons de chercher les informations sur les sites web de ces dernières voire même de les appeler directement pour connaître les scores à obtenir. Parfois, les institutions imposent non seulement un score général minimum, mais aussi des scores minimum pour chaque section du test.